… j’ai écouté des cow-boys, des ranchers et des citadins, dont beaucoup picolaient encore en fin de repas, évoquer la situation politique. Au cours des deux ou trois dernières, j’ai appris à être davantage attentif aux opinions délirantes des pochetrons qu’aux idées fumeuses des nababs des journaux et de la télévision. Les pochetrons sont parfois absurdes (« Halliburton refilera un milliard de dollars à Georges Bush dès qu’il finira son second mandat »), mais ils défendent des points de vue plus excitants, plus originaux, que les nababs qui sous-entendent toujours qu’ils bénéficient de sources inaccessibles au commun des mortels, même si ces sources secrètes n’ont apparemment rien de nouveau à nous apprendre.
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